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La saga des barrières cassées

Depuis septembre 2023, c’est la dixième barrière qui est cassée aujourd’hui, 25 avril à 12h40, la sixième en 2024. Posée mardi, elle n’aura pas survécu 3 jours face à l’incapacité des automobilistes de respecter l’interdiction de circuler dans le périmètre, sauf pour entrer au parking Manor aux heures d’ouverture du grand magasin.

Elle sera réparée/remplacée d’ici la fin de la semaine prochaine. (Information AGCM, que nous remercions au passage pour les informations régulières)

Les panneaux d’interdictions de circuler sont présents partout dans le quartier depuis plusieurs années, il y a eu de multiples périodes de « pédagogie », le parking n’est pas cher ou même ne coûte rien (15 minutes gratuites), bref rien qui puisse justifier cet acharnement à vouloir à  tout prix contourner cette barrière et la casser au passage.

Lorsque le parking est ouvert, l’automobiliste se croyant malin contourne la barrière à l’entrée du parking et la plie en l’accrochant au passage, la manoeuvre est toujours la même, avec le même résultat. Cela n’arrive pas quand le parking est fermé, il n’y a alors pas l’espace suffisant pour la manoeuvre

Pourquoi n’est-elle pas plus solide?

La barrière semble fragile en raison de sa longueur. N’existe-t-il pas un modèle plus solide, résistant aux chocs et au « pliage »? Que dit la société responsable? Des bornes rétractables ne seraient-elles pas plus solides?

Combien ça coûte?

Le remplacement d’une barrière coûte entre 5 et 10’000.00 CHF selon nos informations. Faites le calcul… Parfois, la police trouve trace de l’automobiliste responsable et peut lui facturer la réparation, mais pas à chaque fois. C’est un coût non négligeable pour la Ville de Genève.

Son emplacement est-il optimal?

Vu le nombre de réparations et remplacements, ne faudrait-il pas se reposer la question de son emplacement? Nous réclamons des bornes rétractables depuis 2020. Reste à déterminer leur emplacement: rue de Grenus (de part et d’autre) pour empêcher l’arrivée de la circulation de transit autour de la place.

Reste à trouver une solution permettant aux véhicules de faire demi-tour sans gêner la circulation sur d’autre rues (Rousseau, Claudine Levet, Coutance). Peut-être est-il temps de revoir cette question vu les coûts engendrés et l’ineficacité de la solution actuelle.

Mais que fait la police?

Pourquoi n’y a-t-il pas plus de contrôle de la circulation autour de cette place et dans les rues avoisinantes? A quoi servent les panneaux d’interdiction s’ils ne sont jamais respectés et si les contrevenants ne sont jamais amendés, qu’ils soient automobilistes ou scootéristes? Un employé suisse-alémanique de la société qui pose et répare les barrières nous disait ne pas comprendre la non intervention des forces de l’ordre face à cette gabegie, impensable de l’autre côté de la Sarine. A méditer…

Pourquoi la limitation du trafic de transit est primordiale?

Notre Collectif réclame depuis sa création en 2020 la limitation du trafic de transit. Il en va de notre santé et de notre sécurité, que nous soyons piéton.ne.s, enfants en route pour l’école ou les loisirs, cyclistes sur des voies réservées, personnes à mobilité réduite ou client.e.s des petits commerces du quartier.

Les épisodes de canicule s’intensifient d’année en année, la température au centre-ville et dans nos appartements devient insupportable et le trafic de véhicules motorisés ne fait que l’augmenter.

Nous subissons d’importantes nuisances sonores dues aux activités commerciales dans nos rues. Nous trouvons intolérable de devoir subir des atteintes à notre santé pour le confort des conducteurs de véhicules motorisés voulant « gagner » 2 minutes sur un trajet. C’est un problème de santé publique et nous attendons des pouvoirs politiques qu’ils reconnaissent enfin nos droits d’habitant·e·s et les fassent respecter.

Interdiction du trafic de transit à la place De-Grenus - plan de déviation

Source: Ville de Genève