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La saga des barrières cassées

7 mai 2024

La septième barrière de  2024 (onzième depuis septembre 2023) est cassée en début d’après-midi par une automobiliste trop pressée pour respecter les interdictions de circuler et pour entrer au parking. (Info AGCM) Nous pensions pouvoir enfin vivre un jour férié sans circulation de transit, ce ne sera hélas pas encore le cas.

Coût estimé à ce jour: 11*5’000.00 = 55’000.00 CHF

25 avril 2024

La sixième barrière de 2024 (dixième depuis septembre 2023) est cassée aujourd’hui à 12h40. Posée mardi, elle n’aura pas survécu 3 jours face à l’incapacité des automobilistes de respecter l’interdiction de circuler dans le périmètre, sauf pour entrer au parking Manor aux heures d’ouverture du grand magasin.

Elle sera réparée/remplacée d’ici la fin de la semaine prochaine. (Information AGCM, que nous remercions au passage pour les informations régulières)

C’est franchement désolant, une solution plus pérenne doit être trouvée ou alors que des contrôles stricts soient effectués. La « technique » utilisée par les automobilistes impatients est toujours la même: contourner la barrière en amorçant une descente au parking et faire demi-tour sur la rampe de sortie, en arrachant au passage la barrière, l’espace étant trop étroit.

Barrière cassée place de Grenus

Les panneaux d’interdictions de circuler sont présents partout dans le quartier depuis plusieurs années, il y a eu de multiples périodes de « pédagogie », le parking n’est pas cher ou même ne coûte rien (15 minutes gratuites), bref rien qui puisse justifier cet acharnement à vouloir à  tout prix contourner cette barrière et la casser au passage.

Lorsque le parking est ouvert, l’automobiliste se croyant malin contourne la barrière à l’entrée du parking et la plie en l’accrochant au passage, la manoeuvre est toujours la même, avec le même résultat. Cela n’arrive pas quand le parking est fermé, il n’y a alors pas l’espace suffisant pour la manoeuvre

Qu’en dit le Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité?

Lors de la séance du Conseil municipal le 29 avril 2024, Vincent Millart a interrogé Mme Frédérique Perler sur la situation de la barrière place de Grenus. Sa réponse est ici, 34:12

Le département travaille fort pour trouver une solution pour empêcher les automobilistes de contourner la barrière dans la rampe d’accès au parking, tout en permettant l’entrée des camions de livraison. Un vrai casse-tête!

Pourquoi n’est-elle pas plus solide?

La barrière semble fragile en raison de sa longueur. N’existe-t-il pas un modèle plus solide, résistant aux chocs et au « pliage »? Que dit la société responsable? Des bornes rétractables ne seraient-elles pas plus solides?

Combien ça coûte?

Le remplacement d’une barrière coûte environ 5’000.00 CHF selon les informations de l’AGCM. Faites le calcul… Parfois, la police trouve trace de l’automobiliste responsable et peut lui facturer la réparation, mais pas à chaque fois. C’est un coût non négligeable pour les contribuables de la Ville de Genève.

Son emplacement est-il optimal?

Vu le nombre de réparations et remplacements, ne faudrait-il pas se reposer la question de son emplacement? Nous réclamons des bornes rétractables depuis 2020. Reste à déterminer leur emplacement: rue de Grenus (de part et d’autre) pour empêcher l’arrivée de la circulation de transit autour de la place.

Une solution doit aussi être trouvée pour permettre aux véhicules de faire demi-tour sans gêner la circulation sur d’autre rues (Rousseau, Claudine Levet, Coutance). Peut-être est-il temps de revoir cette question vu les coûts engendrés et l’inefficacité de la solution actuelle.

Mais que fait la police?

Pourquoi n’y a-t-il pas plus de contrôle de la circulation autour de cette place et dans les rues avoisinantes? A quoi servent les panneaux d’interdiction s’ils ne sont jamais respectés et si les contrevenants ne sont jamais amendés, qu’ils soient automobilistes ou scootéristes? Un employé suisse-alémanique de la société qui pose et répare les barrières nous disait ne pas comprendre la non intervention des forces de l’ordre face à cette gabegie, impensable de l’autre côté de la Sarine. A méditer…

Pourquoi la limitation du trafic de transit est primordiale?

Notre Collectif réclame depuis sa création en 2020 la limitation du trafic de transit. Il en va de notre santé et de notre sécurité, que nous soyons piéton.ne.s, enfants en route pour l’école ou les loisirs, cyclistes sur des voies réservées, personnes à mobilité réduite ou client.e.s des petits commerces du quartier.

Les épisodes de canicule s’intensifient d’année en année, la température au centre-ville et dans nos appartements devient insupportable et le trafic de véhicules motorisés ne fait que l’augmenter.

Nous subissons d’importantes nuisances sonores dues aux activités commerciales dans nos rues. Nous trouvons intolérable de devoir subir des atteintes à notre santé pour le confort des conducteurs de véhicules motorisés voulant « gagner » 2 minutes sur un trajet. C’est un problème de santé publique et nous attendons des pouvoirs politiques qu’ils reconnaissent enfin nos droits d’habitant·e·s et les fassent respecter.

Interdiction du trafic de transit à la place De-Grenus - plan de déviation

Source: Ville de Genève